Delphine Jubillar : un mois après sa disparition, toujours aucune piste

TOULOUSE FM
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Crédit : Facebook

17 juillet 2021 à 16h55 par Guillaume Pannetier

Déjà 1 mois de mystère dans le Tarn. Depuis la nuit du 15 au 16 décembre dernier, Delphine Jubillar s'est volatilisée à Cagnac-les-Mines. La disparition de cette infirmière de 33 ans, mère de 2 enfants, dans la commune située à quelques kilomètres au nord d'Albi, a fait la Une de l'actualité. Et un mois après, toujours aucune piste, ni aucune garde à vue dans cette affaire.

Que s’est-il passé dans ce lotissement tranquille de Cagnac-les-Mines ? Les questions sont aujourd’hui bien plus nombreuses que les réponses. Si la piste accidentelle s’éloigne, ni la battue qui a rassemblé plus de 1 500 personnes juste avant Noël, ni l’enquête de voisinage et les auditions des proches et ni les 3 perquisitions de sa maison n’ont permis d’apporter des éléments significatifs. On sait que le couple Jubillar battait de l’aile, Delphine voulait divorcer.

Enquête pour enlèvement et séquestration

Alors est-elle partie en pleine nuit retrouver un ami secret ? Ou seulement sortir ses chiens et elle aurait croisé la mauvaise personne au mauvais endroit. En tout cas, pour le procureur de Toulouse, « rien n’indique » que la disparition de Delphine Jubillar « ait pu être volontaire ». L’enquête pour enlèvement et séquestration est menée par la section de recherche de la gendarmerie de Toulouse.

Son compte Facebook mystérieusement réactivé

De nouveaux éléments ont fait leur appartion dans l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, ce mercredi 13 janvier. Le compte Facebook de la jeune femme s'est mystérieusement réactivé. Un post a été publié dans un groupe depuis ce compte, avant d’être rapidement effacé.

Plusieurs proches ont décidé de se constituer partie civile

Face à ce mystère, plusieurs de ses proches ont décidé de se constituer partie civile début janvier. Pour eux, une chose est sûre : Delphine n’a pas pu disparaître volontairement. Pour avoir accès au dossier, quatre proches de Delphine Jubillar se sont constitués partie civile. Une cousine et trois amis intimes qui l’avaient vu le jour même de sa disparition ou devaient la retrouver le lendemain. Un mois après, dans quel état d’esprit sont-ils ? Réactions, ci-dessous, de leur avocat, Maître Philippe Pressecq.

Notez que le mari de Delphine Jubillar lui aussi s’est constitué partie civile mais avec un autre avocat, Maître Alary. Il doit être entendu prochainement par les enquêteurs.

Écoutez les réactions de Maître Philippe Pressecq :