Découvrez ces deux écoles où vos enfants vont porter l'uniforme

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18 janvier 2024 à 12h35 par ARTHUR L.

Selon le rectorat, deux écoles haut-garonnaises vont instaurer le port obligatoire de l'uniforme, dès la rentrée scolaire de septembre 2024.

Retour dans les années 60. Les groupes scolaires Saint-Exupéry et José Cabanis de Balma vont expérimenter le port de l'uniforme, dès septembre 2024, selon le rectorat de l'académie de Toulouse. D'une durée de deux ans, cette mesure concernera 400 élèves. Seuls les écoliers de classes d'élémentaires porteront l'uniforme, pas les maternels.

Précisons que les parents n'auront pas un centime à débourser puisque les tenues seront intégralement prises en charge par l'État et les collectivités. Leur prix : 200 euros.

Une centaine d'établissements de toute la France s'apprêtent à tester ce dispositif voulu par le président Emmanuel Macron, et son nouveau premier ministre, Gabriel Attal.

158 recrutements en 2024

Lors de son point presse du mercredi 17 janvier 2024, le recteur Mostafa Fourar a confirmé qu'il n'y aurait aucune suppression de postes cette année au sein de l'académie de Toulouse.

 

  • Dans le primaire : 0 création de poste d'enseignant.
    L'académie enregistre une baisse démographique de 1 700 élèves dans le primaire, dont 330 rien que pour la Haute-Garonne.

  • Dans le secondaire : 158 créations de postes, dont 149 enseignants.
    L'académie enregistre une très légère hausse d'une trentaine d'élèves dans le secondaire, marquée par une diminution d'effectif dans les collèges.

 

En septembre 2024, plus de 430 000 élèves feront leur rentrée au sein de l'académie de Toulouse.

 

 

Une manif le 1er février

Malgré ces annonces, les syndicats SNES, avec la FSU et l’intersyndicale FSU - CGT Educ’action - Sud Education - FO, appellent à une journée de manifestation à Toulouse le jeudi 1er février 2024, comme partout en France.

Parmi les éléments de la discorde : classes toujours surchargées, promesses salariales non tenues, crise de recrutement qui persiste, précarité des AESH, ou encore vies scolaires sous tension.